| Sujet: (+) Thinking 'trust me' was a sensible birth control option. Mar 15 Jan - 21:13 | |
|
❝ Ruby Madison Grimm ❞
featuring; Dianna Agron
Madison a vingt-trois ans ans, il/elle est né(e) le 24/03/1990 à Portland. Il/Elle est donc d'origine Américaine. Sa plus grande qualité est sa sensibilité et son pire défaut est son côté fausse et sournoise. Ruby ou Grimm, c'est le nom que lui donnent ses amis, est hétérosexuelle et est libre comme l'air. Il/Elle fait parti(e) du groupe des cupecakes. |
|
❝ the real me ❞ | Grimm; Delphine
Âge • 17 ans (enfin 18 en mars) Avatar • Dianna Agron Fréquence de connexion • 5/6/7j Ton avis sur le forum • Il est juste magnifique, il est parfait, il est.... Exemple de RP • Extrait d'un rp sur un forum supernatural - Spoiler:
Elle s’était levée cette fourbe, brouillant la vue de quiconque osait s’aventurer autour de la ville glissant entre les murs, rampant sur le sol, vous rendant aveugle et vulnérable, si vulnérable qu’un simple bruit pouvait vous tuer, vous arracher le cœur de votre poitrine, comme si la main de la mort en personne venait vous faucher, vous frapper de plein fouet. La brume opaque et glacée se faufilait entre les ruines de Détroit comme un avertissement, elle vous enlaçait lentement avant de vous étouffer de ses longs bras. La ville était étrangement calme et particulièrement belle à voir vêtue de ce manteau blanc et froid. La neige continuait de s’abattre sur ces restes cadavériques et ces voitures calcinées. Une touche de douceur dans ce paysage apocalyptique. Le silence m’accompagnait à chaque pas que je faisais, mes pieds s’écrasaient sur la neige dans un craquement long et sourd, résonnant comme mille chevaux galopant à l’unisson. Je marchais lentement, mon regard vide de tout expression alors que le vent fouettait mon visage, une brise semblable à un ouragan de glace qui soufflait entre les reste de Détroit emportant des souvenirs douloureux au loin. Les échos du passé résonnaient comme une mauvaise chanson qui tournait en boucle à la manière d’un vieux vinyle rayé répétant sans cesse la même-chose. J’entendais encore les rires d’enfant gambadant dans les rues, un balai de voiture incessant, du bruit, voilà probablement ce qui me manquait le plus, le sourd ronronnement des automobiles et transports en commun, des cris et des rires aigu, des sons qui vous tiraillaient les oreilles mais qui rendait cette ville tellement vivante car au fond oui, nous sommes mort en même temps que Détroit, nous respirons et marchons mais ce n’est qu’un écho de nous-même, les restes de notre existence car nos âmes se sont envolés avec toutes les autres. De la viande ambulante, un garde-manger géant pour ces hommes et ces femmes qui n’étaient plus que des bêtes affamées, voilà ce que nous étions. Cigarette en bouche, la fumée grisâtre se fondait à la perfection dans ce paysages morbide et mélancolique, l’archétype des films d’horreurs, un cauchemar pourtant bien réel. L’odeur pestilentielle des cadavres qui jonchaient le sol me prenait à la gorge alors qu’en fermant les yeux une demi-seconde, je sentais encore la douce odeur de nourriture qui se dégageait des maisons jadis habitées par des personnes bien vivantes. Des cultures qui se mélangeaient dans une ambiance bonne enfant détruite par ces démons qui couraient les rues à la recherche de sang et de chaire à se mettre sous la dent. De la fumée s’échappait de mes lèvres sèches alors que le silence perdurait, encore et toujours ce vide qui ne cessait de me tirailler un peu plus. Au fond, peut-être que l’absence de son était la pire des souffrances car oui, mes oreilles ne pouvait supporter ce silence qui semblait bien plus fort que le bruit lui-même, quelque chose de contradictoire, une chose impossible mais qui est pourtant bien réel. J’avançais sans trop savoir où aller, pourquoi, pour qui ? Juste mon instinct qui me guidait dans ce paysage cauchemardesque. Je fredonnais un petit air de musique dont les paroles m’échappaient, briser, casser ce silence pesant, insoutenable. J’avançais avec toujours ce craquement lourd de mes chaussures dans la neige qui me trahissait et je continuais de fredonner doucement une chanson idiote et grotesque dans un moment pareil, mais un peu d’humour n’a jamais tué personne jusqu’à présent ? Abba, Dancing queen, non, cette musique n’était vraiment pas appropriée mais je ne pouvais m’empêcher d’effectuer quelques roulements de hanches pris d’une étrange envie de me lâcher. Peut-être était-ce la folie qui se glissait petit à petit en moi ou tout simplement cette ambiance plus que pesante qui me faisait craquer. Je glissais entre les murs et errais dans les rues comme un vulgaire fantôme, arme en main, j’avançais, encore et toujours seul. La neige rendait Détroit magnifique, le ciel grisâtre et ces petits flocons qui venaient s’écraser lentement sur le sol apaisaient la situation plus que critique. Mon corps glissa lentement le long d’un mur et mes yeux se fermèrent laissant perler des larmes aux coins de mes yeux, mon cœur se serra et mon visage, tordu par la tristesse, laissa paraître des sentiments trop longtemps enfouis. Des souvenirs qui remontaient me tordant les boyaux, tourmentant mon esprit, des choses que l’on pensait futiles mais qui sont en réalité de vrais cadeaux. Se rouler dans la neige, se recroqueviller au coin d’une cheminée, nous ne sommes plus que des guerriers se battant nuit et jour pour leur survie. Bouche fermée, je respirais un grand coup absorbant la seule chose qui me permettait de tenir le coup, ne pas tomber dans les bas-fonds des enfers, ne pas craquer, une petite poudre blanche comparable à de la neige me procurant la même sensation de bien-être. J’errais encore et toujours porté par mon esprit et probablement cette drogue, je me sentais transporté ne sachant trop où aller, devant, derrière, droite ou gauche pourquoi pas les trois en même temps ? Traverser la ville en diagonale et puis tomber sur cette vieille bâtisse où jonchait des cadavres lacérés, des restes en décomposition des fauteuils roulants dont le grincement des roues se faisait encore entendre, des camisoles déchiquetées et jetés négligemment au sol, la neige était vêtue d’un manteau rouge, le blanc se fondant avec le sang pour ne faire qu’un et montrer toute la violence de cette endroit, un avertissement comme l’on en voit dans cette ville maudite. L’odeur fétide qui se dégageait de cet endroit vous provoquez des hauts le cœur et c’est la gorge serrée que j’avançais lentement, retenant mon souffle pour ne pas recracher tout ce que mon estomac contenait. Mes yeux roulaient de gauche à droite survolant les alentours, les ruines immenses qui se dressaient devant moi et les morceaux de chaires qui gisaient sur la neige. Un paysage atroce et indescriptible, pourquoi, comment m’étais-je retrouvé ici ? Mon esprit me criait de faire demi-tour, prendre mes jambes à mon cou et ne jamais revenir devant ce spectacle morbide mais mes jambes continuèrent leur avancé alors que je montais d’un pas lourd les escaliers détruis par le temps, rongé par des années de chaos. Le bâtiment déchiqueté se fondait à la perfection dans ce paysage grisâtre et dépravé, une bâtisse semblable à la bouche de l’enfer elle-même. Qu’est-ce que je foutais là ? Que diable pouvais-je bien faire dans les entrailles de cette tombe gigantesque ? Prenant une longue respiration, humant cette puanteur à contrecœur, mes mains s’appuyèrent contre la grande porte qui se dressait devant ma petite personne. Elle s’ouvrit dans un grincement sinistre, un crissement qui vous glaçait le sang jusqu’à l’os, balayant derrière elle les restes d’une victime de ces monstres. Les couloirs étaient eux aussi pris d’assaut par la neige et cette foutue brume qui ne se levait pas, le vent sifflait dans les entrailles de ces ruines provoquant des sifflements sourds, faisant tourner encore et encore les roues rongés par le temps des lits renversés à travers les couloirs, des rats grignotaient ce qu’il restait de chaire sur des os éparpillés un peu partout, le temps semblait s’être arrêté sur une scène de panique. Au fur et à mesure que mon corps avançait, je revivais les dernières heures de cet endroit. Des traces de griffures sur les murs, du sang et de la chaire gisant au sol, j’entendais encore les cris qui résonnaient à travers les pierres comme des échos piégés dans le temps. J’avançais encore découvrant un peu plus les lieux que jamais je n’avais osé visiter et pourtant j’étais bien là au milieu de ce carnage, ce spectacle morbide contemplant les dégâts de cette peste (pour ne pas l’appeler par son vrai nom). Les matelas déchiquetés, les portes éventrées et au bout du couloir, les ténèbres. Je continuais de marcher vers ce qui pourrait être ma dernière virée en enfer, mes chaussures claquant sur le sol crasseux, ma respiration se faisant de plus en plus saccadée, ma main accrochée à un fusil chargé avec du gros sel, l’autre s’appuyant contre un mur partiellement détruit. Le silence se faisait de plus en plus pesant, j’étais à l’affût du moindre signe suspect, des gouttes de sueur perlaient sur mon front, avais-je peur ? Oui, je crois bien que oui, mais au fond, n’est-ce pas humain d’avoir peur ? Je pouvais entendre les battements de mon cœur, baboum, baboum, baboum, résonnant à travers cette carcasse qu’était l’asile de Roosvelt. Mon corps s’arrêta net et mes yeux restèrent fixés sur un mur en entendant des branches d’arbres s’écraser au sol. Après quelques secondes, mes jambes continuèrent d’avancer alors que j’essayais de me calmer. J’en avais vu d’autres bien avant ça oui, je ne pouvais pas, je ne devais pas avoir peur, mais une chose dans cet endroit vous rendait fou à lier, vous effrayait pour un rien. Je continuais ma longue marche traversant une porte ébranlée qui grinçait à chaque fois qu’une brise s’écraser sur elle menaçant de percuter le sol. La pièce était froide et noire, mon cœur battait la chamade, les claquements sourds résonnaient à travers les murs rongés par le temps, il cognait dans un bruit métallique, métallique ? Accroché à mon arme, je tournais sur moi-même, à gauche puis à droite, continuant d’avancer à l’aveuglette, m’écrasant sur les murs, trébuchant sur des os avant de monter les escaliers à toute allure, courant à travers les corridors sombres et délabrés. Glissant sur des flaques dont la substance m’écœurait, je traversais les salles sans même prendre la peine de les regarder, continuant de courir sans m’arrêter, mais qui me poursuivait ? Probablement personne, juste mon ombre et pourtant mon cœur s’emballait, ma respiration se faisait saccadée, j’étouffais, je suffoquais, pourquoi avais-je aussi peur ? Rien de tel ne m’était arrivé depuis des décennies et pourtant je détalais comme un lapin. Ma course folle continuait alors que je chargeais mon arme, à la limite de l’évanouissement, j’essayais de respirer, mais mon estomac et ma gorge nouée m’empêchaient de remplir mes poumons de cet air à l’odeur fétide. Mes jambes se bloquèrent, je ne bougeais plus, restant figé à observer un mur en face de moi, un mur étrangement vide de graffitis et d’autres écritures. Le silence était brisé par ce claquement de fer incessant, une chose lourde et métallique raclant le sol comme si l’ont trainé une arme ou une épée. Ça se rapprochait, de plus en plus, je pivotais doucement avant d’apercevoir une ombre qui se dessinait dans le couloir sombre, comme si cette présence était encore plus noire que les ténèbres eux-mêmes. Je déglutissais avec beaucoup de mal, c’était la fin, je retenais mon souffle et compta jusqu’à dix en fermant les yeux. Alors que je m’accrochais à mon fusil une balle s’échappa et vint se loger au fond du couloir alors que tout avait disparu, le silence avait repris ces droits et cette chose n’était plus. Hallucination, tout n’était qu’une pure invention de mon esprit, de mon cerveau qui semblait se liquéfier dans ma boite crânienne, foutue cocaïne. Des bruits de pas résonnaient à l’extérieur de la pièce, quelqu’un était-il rentré dans cet enfer ? Qui osait s’aventurer dans une épave dont la réputation laisse à désirer ? Une fumée grisâtre s’échappa d’entre mes lèvres alors que j’étais adossé à un mur. Le calme avant la tempête, je me ressourçais essayant d’oublier la dangerosité de l’endroit, comptant les balles qui me restaient avant de reprendre une longue marche. Mes pieds butèrent contre une pierre et mes os s’écrasèrent au sol devant une porte étrangement bien conservée. Quelque chose cognait lourdement contre celle-ci et des cris résonnaient dans les corridors de cet enfer. J’étais perdu, complètement perdu, Et alors il s’est passé quelques choses, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi-même envahi par le silence et la plénitude. J’attendais simplement devant cette porte, que pouvait contenir cette salle, un fantôme, un infecté, un humain ? J’étais accroché à mon arme prêt à dégainer pour ma survie. Code du règlement • - Spoiler:
Je cheeeerche
|
Dernière édition par R. Madison Grimm le Mar 15 Jan - 21:29, édité 1 fois |
|