Un coeur brisé ne peut pas être encore détruit

Forcément, je devais croire Wayan sur parole sans rien en échange alors que si j’oubliais de le contacter, ce que j’aurais bien aimé faire, monsieur s’arrangera pour que mes gardes se fassent avec lui histoire qu’il ne soit pas lésé. Ça me dégoûtait mais je préférais ne rien dire. Après tout, je ne suis qu’une pauvre fille d’Averlow, la vie n’a jamais été juste avec moi.
Je m’étais juste contentée de lui dire ce que je pensais sur ce que je faisais mais apparemment, il ne pensait pas la même chose puisque ça ne l’a pas choqué. Malgré tout ce que je pensais sur ce que j’étais en train de faire, je repris notre échange corporel exactement là où on l’avait laissé si ce n’est qu’il n’était plus assis dans son fauteuil. En fait, je me rendais compte que pour qu’il me laisse tranquille, j’étais devenue son jouet obéissant seulement, je ne comptais pas être obéissante très longtemps.
Les mains de Noah glissaient de nouveau sur moi, me déshabillant au passage avant de me soulever pour m’assoir sur le bureau. Il me chuchota qu’il allait s’occuper de moi ce qui me surprit beaucoup. Peu d’homme de son acabit prenait le temps de s’occuper du plaisir de leur partenaire. Je le savais pour coucher avec beaucoup de ses hommes là. Tout ce qui leur importait, c’était de se vider, le reste, ils s’en fichaient.
Je laissais faire Noah mais je voulais m’interdire de ressentir du plaisir seulement, j’avais beau voir autre chose dans ma tête, mon corps était hors de mon contrôle et répondait de lui-même aux baisers de Noah sur mon intimité. Il n’y avait pas à dire, il était doué et mes gémissements se faisaient plus profond jusqu’à en avoir marre. Je repoussais Noah légèrement juste assez pour descendre du bureau et l’entrainer jusque sur son lit où je le poussais sans ménagement pour reprendre le contrôle du jeu. Peut-être qu’il n’allait pas être d’accord mais j’avais envie de l’embrasser sur les lèvres, dans son cou, sur le torse et de l’enfoncer en moi doucement, différemment de la première fois.

©RubyMoon

Un coeur brisé ne peut pas être encore détruit

Même si je ne voulais pas apprécier le moment que je passais avec Noah, j’aimais trop le sexe pour rester insensible à ses baisers et ses caresses. Il faut dire aussi que je jeune interne savait très bien y faire, ce qui n’avait rien d’étonnant vu le nombre de filles qui passaient dans son lit. Je n’étais pas jalouse, ho que non, bien au contraire, j’espérais juste qu’il m’oublierait très vite pour avoir encore plus de conquêtes.
L’ayant entrainé sur le lit, je repris les choses en main, l’introduisant doucement en moi après avoir exploré son corps du bout des lèvres. Je prenais mon temps, ondulant délicatement des hanches pour ne pas aller trop vite à l’orgasme. Avec l’intermède de l’urgence, le désir était redescendu mais nous avions tous deux fait renaitre le désir chez l’autre assez rapidement.
De son coté, Noah parcourait également mon corps du bout des lèvres, s’attardant avec soin sur ma poitrine gonflée d’excitation. Je détestais Noah Wayan pour ce qu’il m’avait fait par le passé mais j’adorais sentir ses mains sur moi, j’adorais ses baisers et j’adorais ce qu’on partageait à ce moment-là. Me disant qu’il aimait quand je prenais le contrôle pendant qu’il me mordillait l’oreille, un sourire se dessina sur mes lèvres. Je me penchais un peu plus sur lui, laissant mes cheveux le caresser pendant que mes lèvres goûtaient de nouveau à la saveur de son cou. Lentement, je remontais vers son oreille pour venir lui chuchoter quelque chose à mon tour.
- A ton tour de me surprendre. Je laissais ma langue tracer une ligne sur son cou avant de venir embrasser ses lèvres si douce, entrainant nos langues dans une danse endiablée et sensuelle. Je savais qu’il ne résisterait pas à l’idée de reprendre le contrôle du jeu qu’il avait instauré mais je voulais surtout savoir si lui aussi savait faire preuve d’imagination.

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Un coeur brisé ne peut pas être encore détruit

Je réalisais le fantasme de beaucoup de femme en couchant avec Noah seulement, il n’avait jamais été mon fantasme. Enfin sauf si le détruire comme il m’avait détruite compte comme un fantasme alors oui, il l’aura été. Quoi qu’il en était, je me retrouvais à me vendre à lui pour qu’il m’oublie un peu et ce sacrifice de ma part me coûtait très cher. Heureusement, il savait s’y prendre pour satisfaire une fille donc même si c’était de la prostitution de mon point de vue, au moins, je prenais du plaisir.
Alors que je lui avais demandé de me surprendre à son tour, il me demanda de le laisser sortir et qu’il allait reprendre le contrôle si c’était ce que je voulais. Me demandant ce qu’il allait me réservé, j’accédai à sa demande et le retirais de mon être. La position qu’il me força a prendre était excitante même si elle me privait de la vision de son corps.
Le plaisir que j’en retirais était différent, c’était bien plus profond, plus intense. Ma respiration accélérait de plus en plus pendant que mon cœur s’affolait. Je n’avais jamais connu un amant comme lui. J’avais beau haïr cet homme de tout mon être, j’adorais le sentir en moi. A tel point que je doutais de pouvoir oublier de le contacter pour nos rendez-vous mensuel.
Mes gémissements se faisaient de plus en plus fort mais je me mordais la lèvre pour ne pas crier. Je n’oubliais pas où j’étais et les murs sont assez fins alors inutile d’ameuter tout le service, surtout que cette fois, je n’avais pas fermé la porte et que n’importe qui pouvait entrer. Je me tordis le cou pour attirer le visage du beau brun vers moi pour l’embrasser.
- C’est tout ce que tu sais faire ? Tu n’as rien d’autre en stock ? Je suis déçue. Je savais que mes gémissements, ma respiration et mon cœur disaient le contraire mais je voulais pousser Noah à bout et qu’il me montre ce qu’il était capable de faire. Je le savais joueur et je l’étais aussi.

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Je ne me risquerais jamais à le lui avouer mais Noah était surement l’un des meilleurs amants que j’avais eu. Il était inventif et surtout, il faisait attention à ce que je prenne du plaisir même si au départ je me le refusais. Je sentais la chaleur irradié dans tout mon corps et chaque coup de rein me propulsait un peu plus vers l’abysse. C’était tellement excitant que j’en oubliais presque le connard qu’il était au quotidien.
Alors que je le taquinais sur son manque de créativité, il donna un coup de rein un peu plus violent qui m’arracha un cri de surprise. Ce qu’il me faisait était délicieusement bon. Je le sentais au plus profond mais bizarrement, je voulais en sentir plus. Je le voulais presque violent avec moi. Je voulais qu’il me fasse découvrir d’autres choses. Des choses qui me forceraient à accepter nos rendez-vous mensuels.
Au changement de position suivant, je savais qu’il allait de nouveau me surprendre. Mes jambes contre son torse, je pouvais admirer mon bel amant, même si je ne pouvais toujours pas gouter sa peau avec mes lèvres. Je le laissais avec plaisir m’emporter loin dans le désir, dans le supplice. Au bout de quelques minutes de son délicat va et vient, j’avais envie de reprendre les rênes et de le surprendre à mon tour. Doucement, j’enlevais mes jambes et de ses épaules avant de me redresser, tout en le gardant en moi, pour l’embrasser furieusement, le caresser avant de venir me coller à lui.
- A mon tour de te surprendre une nouvelle fois. Je souriais toujours à Noah tout en l’embrassant avant de le retirer doucement et de l’allonger doucement à ma place. Lui laissant une vision sur mon dos, je relevais ses jambes avant de m’enfoncer sur lui et de reprendre le contrôle de nos ébats tout en laissant mes mains caresser ses cuisses et descendre jusqu’à ses testicules que je malaxais doucement.

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Un coeur brisé ne peut pas être encore détruit

En couchant avec Noah, je pouvais expérimenter des choses nouvelles, ce que je ne pouvais pas faire avec d’autres partenaires. Il avait à cœur de me prouver qu’il pouvait être différent et moi je voulais lui montrer qui j’étais devenue à cause de lui. A coté de Noah, je trouvais les autres trop classiques, trop conventionnel alors qu’avec mon pire ennemi, c’était indescriptible. Chacun voulant surprendre l’autre ou demandant à être surpris. Ce n’était peut-être qu’une histoire de sexe entre nous mais nous donnions chacun le meilleur de nous-mêmes dans cet échange.
Je ne saurais dire depuis combien de temps nous étions là, à nous découvrir sous un jour nouveau mais c’était si délicieux que j’étais prête à le sentir en moi toute la nuit. Tout ce que je savais, c’était qu’il était plus endurant que la plupart des partenaires que j’avais eu. Il faisait durer le plaisir, était-ce seulement parce qu’il n’avait pus m’avoir autrement que par chantage ? Je ne sais pas mais ce que je savais c’était que Noah était un amant d’exception et je ne regrettais pas un seul instant de m’être fait avoir même si j’aurais préféré que ma tranquillité n’ait pas de prix.
Je le chevauchais depuis de longues minutes, menant la danse aidé par Noah qui n’aimait visiblement pas rester inactif. La fin de notre ébat torride en était proche, je sentais les soubresauts annonciateurs de la libération de sa semence en moi. Mon doux calvaire prenait fin mais je gardais encore un instant le membre épuisé de Noah en moi, le temps de reprendre mon souffle puis je me relevais délicatement, épuisée par l’effort et m’allongea à ses cotés. Ma tête sur son épaule, ma main sur son torse, je me sentais si bien. Une nouvelle fois, je cherchais ses lèvres pour échanger un nouveau baiser avec lui avant de reposer de nouveau ma tête sur son épaule.

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Un coeur brisé ne peut pas être encore détruit

J’étais épuisée. IL m’avait épuisée mais bon dieu qu’est-ce c’était bon. Même si je m’étais refusée à prendre du plaisir à coucher avec ce sale type, la réalité avait été tout autre. Il m’avait vraiment fait découvrir ce que le 7è ciel voulait dire et même au-delà surement. Je n’avais jamais connu autant d’orgasme en une seule session de sexe et j’avais adoré. Noah était tout simplement l’amant parfait qui ne pensait pas qu’à lui mais qui pensait aussi à sa partenaire et c’était assez rare. Il était douceur pendant l’acte et quand il s’était montré plus bestial, plus animal j’avais aimé, dommage que ça n’avait été que de courte durée. Sans savoir pourquoi j’étais prête à aller au bout de mes limites sexuelles avec ce type.
Jamais un homme ne m’avait procuré autant de plaisir que Noah Wayan et voilà qu’à présent j’étais allongée, blottit contre lui, sa main posée sur mon fessier. Hein ? Quoi ? Attendez une minute, qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Je détestais ce mec au plus haut point et pourtant, j’étais allongée contre lui, ma main sur son torse, ma tête contre son épaule pendant que lui avait sa main sur mes fesses. Je me levais d’un bon en pestant contre ma connerie.
- Putain c’est pas vrai. Je repérais mes vêtements et me rhabillais en vitesse malgré la fatigue que je ressentais suite à la séance de câlins torrides qu’on venait de passer ensemble. Malheureusement, je confondais vitesse et précipitation et je manquais de me casser la figure en remettant mon pantalon. J’aurais préférée qu’il ne puisse pas me voir mais je n’avais pas trop le choix, je me voyais mal sortir de son bureau complètement nue. Pas un instant je n’avais accordé un regard à mon amant du soir. De toute façon, je le reverrais que trop vite à mon goût et même si les prochaines nuits promettaient d’être aussi délicieuses que celle qu’on venait de passé, je voulais oublier ce qu’il venait de se passer entre nous.

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